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Transylvanie


KirĂĄlyhĂĄgĂł (Le Col des Rois)

C’était un vendredi apres-midi, on arrivait pile poil pour le dernier vol du jour avant le coucher du soleil. A quelques kilometres du but, un bouchon monstrueux nous a bloquĂ©s sur la route. Apres un peu d’hĂ©sitation, nous avons pris la voie de gauche, ce que les chauffeurs des camions faisant la queue n’apprĂ©ciaient pas beaucoup, mais malgrĂ© toutes leurs tentatives de nous barrer la route, nous avons continuĂ© a rouler dans le bruit des klaxons. Enfin un flic nous a arretĂ© en hurlant. On lui a annoncĂ© tranquillement que nous Ă©tions chargĂ©s d’une mission europĂ©enne tres importante, a savoir faire des photographies aĂ©riennes de la foire de Negreni, donc on Ă©tait bien pressĂ©s de trouver un terrain pour le dĂ©collage. On a meme demandĂ© s’il ne pouvait pas nous accompagner avec son gyrophare. Tant d’insolence l’a tellement surpris qu’il a meme oubliĂ© de nous passer un PV. Quelques kilometres plus loin on a bien trouvĂ© la pĂąture qui fallait. DĂ©collage en un temps record, et quinze minutes apres nous prenions dĂ©ja les premieres photos au-dessus du Col des Rois, serpentant a 580 metres de haut, qui consituait la frontiere de la Hongrie et de la Transylvanie entre 1557 et 1867. A l’autre cĂŽtĂ©, on apercevait la foire de Negreni.

La foire de Negreni

C’était le grand Ă©vĂ©nement annuel dans notre jeunesse. Pas pour les memes raisons que les paysans, bergers et le peuple de la montagne venant de Kalotaszeg, des Carpates Occidentales, de la SzilĂĄgysĂĄg ou de MĂĄramaros venaient y chercher, nous, on ne voulait pas acheter de bonnet, de paletot ou de femme, et meme pas d’antiquitĂ©s, comme c’était a la mode dans les annĂ©es 80-90. Nous, on y allait pour l’ambiance „Woodstock folk”, et pour rencontrer nos copains hongrois amateurs de la danse folklorique.
Il Ă©tait bien temps de jeter un coup d’oeil sur la foire du haut, en guise d’adieu. Comme un arret sur image dans un film de Sergio Leone. Parce que cette Ă©poque est bel et bien passĂ©e. Aujourd’hui, c’est les antiquaires de Budapest qui exposent leur marchandises ici, les produits artisanaux locaux que les berger venaient chercher une fois par an en Ă©change de brĂ©bis, de laine ou de fromage, sont aujourd’hui fabriquĂ©s en Chine, et sont accessibles dans n’importe quel hypermarché 
La foire de Negreni n’est dĂ©sormais qu’un souvenir. En regardant le bric-a-brac du niveau GND 150, on pense au tourbillon, aux rencontres, aux sensations d’autrefois, le coeur serrĂ©. Un dernier tour d’honneur, nous quittons toute cette futilitĂ© dans l’ombre, et continuons notre vol dans la lumiere dorĂ©e du soleil couchant.

La gorge de Torda

En rĂ©alitĂ©, il y a deux gorges ici, celle de Torda et de TĂșr.
De nombreuses légendes sont connues sur cet endroit, en voici deux:
Dieu a Ă©coutĂ© la priere du roi Saint Ladislas, poursuivi et presque rattrapĂ© par les coumans acharnĂ©s apres une bataille perdue, et il l’a sauvĂ© en fendant la montagne en deux entre le roi et ses ennemis. Seul le cheval du roi Ă©tait capable de sauter par-dessus la gorge (vu la taille de l’abĂźme, il s’agissait plutĂŽt de le survoler), les paiens se sont prĂ©cipitĂ©s dedans. Le brin de romarin que le roi portait sur son casque est tombĂ© parmi les rochers, ou il a immĂ©diatement poussĂ© et est devenu un magnifique buisson, visible meme aujourd’hui.
Une fois, un paysant qui faisait pĂąturer ses boeufs dans les environs de la gorge de TĂșr s’est fait attaquer par des loups. L’un des boeufs a empalĂ© un loup sur sa corne. La bete blessĂ©e s’est sauvĂ©e, mais le lendemain dans le village quelqu’un est mort, le corps transpercĂ© par une corne de boeuf. Voici la preuve qu’il s’agissait d’un loup-garou


La Pierre Sicule

Ce rocher de forme particuliere s’éleve a 1130 metres au-dessus du village de TorockĂł, connu depuis le XIIIe siecle. En 1285, les sicules menĂ©s par leur chef Lajos ont vaincu les tartares en se lanceant d’ici. Aujourd’hui, c’est un terrain de parapente tres populaire.

Torockószentgyörgy

La famille Torockay a commencĂ© a construire ce chĂąteau au XIVe siecle sur un rocher de 740 metres de haut. En 1704, pendant la guerre d’indĂ©pendance de RĂĄkĂłczi, le gĂ©nĂ©ral autrichien Tige l’a fait dĂ©truire par des coups de canon.

Kőhalom

Kőhalom (Rupea) Ă©tait tellement connu dans l’époque communiste de son „goulag” que le chĂąteau datant de 1324 n’attirait meme pas d’attention. La derniere fois, en rentrant de Bukarest, nous sommes passĂ©s a cĂŽtĂ© vingt minutes avant le coucher du soleil, impossible de ne pas s’arreter pour le survoler! On a bien trouvĂ© un dĂ©co sur le bord de la route E60.
La légende qui va avec:
A l’époque de JĂĄnos Hunyadi, les turcs assiegaient le chĂąteau. Ils ont envoyĂ© un messager annoncer qu’ils dĂ©truiront tout et massacreront meme les nourrissons si les assiĂ©gĂ©s ne leur paient pas une charretĂ©e d’or. Un nommĂ© Menenges, connu comme endiablĂ©, qui savait meme transformer l’eau en vin, a proposĂ© de payer en Ă©chĂ©ances, et a acceptĂ© de se prendre en otage en Turquie ensemble avec le prĂ©fet. Ils ont bien Ă©tĂ© enfermĂ©s dans une grande tour, mais un jour a l’aube, ils ont envolĂ© assis sur sa cape, si vite que le vent, a travers les mers et les forets, si bien qu’a l’heure ou l’étoile du soir s’est levĂ©e, ils ont atterri sur la cour du chĂąteau de Rupea. La chaĂźne qu’ils portaient sur leurs pieds est toujours visible dans un coin du chĂąteau.

VĂĄrmező (Campu Cetatii)

Les 27-28 septembre a eu lieu pour la troisieme fois le rassemblement des ballons a VĂĄrmező. Nous y sommes dĂ©ja considĂ©rĂ©s comme des habituĂ©s, cette annĂ©e nous Ă©tions aussi prĂ©sents. A part les vols de dĂ©monstration et les baptemes pour les Ă©lus, le vrai but de cette visite Ă©tait de se balader au-dessus des montagnes de GörgĂ©ny, des environs de la riviere KĂŒkĂŒllő et de la ville de SzovĂĄta. Norbi s’est meme permis d’aller passer dĂ©jeuner chez la parentĂ© a GyergyĂł dimanche, puis revenir. Il n’a fait que 32 kilometres au-dessus des forets continues.
Par contre, il n’a pas vu un seul ours. Certes, si jamais il avait eu un arret moteur, les betes se seraient prĂ©cipitĂ©s pour faire sa connaissance

SzovĂĄta

Au lieu de cela, il a survolĂ© le lac Ours a SzovĂĄta, dont l’eau saline a la tempĂ©rature de 66 °C a 1,5 metres de profondeur. Le lac dont l’eau est un excellent remede au rhumatismes et aux problemes gynĂ©cologiques a reçu son nom grĂące a sa forme qui, vue du haut, ressemble a une peau d’ours Ă©talĂ©e.

CsĂ­ksomlyĂł (Sumuleu Ciuc)

En 1352, il y avaient dĂ©ja des franciscains la-bas. La Madonne de CsĂ­ksomlyĂł, datant du XVIe siecle est l’objet de culte le plus important des sicules, le village est le haut lieu de kermesse. Bien que cette fete soit a a l’origine l’occasion de commĂ©morer la victoire des catholiques gardant leur foi contre les protestants, dans nos jours elle est devenue oecumĂ©nique, symbole de la survie et de l’union des hongrois de Transylvanie.

GyilkostĂł (Lacu Rosu) et BĂ©kĂĄsi szoros (Cheile Bicazului)

Pour y voler, le plus pratique est de dĂ©coller sur le pĂąturage a cĂŽtĂ© de la premiere station de service sur la route reliant GyergyszentmiklĂłs a CsĂ­kszereda. De la, apres 15-20 minutes de vol avec vent nul, on arrive au PongrĂĄc-tető (le plateau PongrĂĄc) , de la on voit dĂ©ja les montagnes le Grand et le petit Cohard, ou commence la gorge.
Une anecdote pour PongrĂĄc tető: la charrette bien chargĂ©e, un vieux sĂ©cule qui arrive de GyilkostĂł. Un Ă©tudiant qui fait l’autostop, et lui demande s’il peut s’asseoir sur la charrette. Le vieux rĂ©pond, non, c’est dĂ©ja trop lourd pour les chevaux. Ils continuent a faire la route ensemble, arrivĂ©s a PongrĂĄc tető, le gars demande: la, on descend, je peux m’asseoir sur la charrette? – Non, mon fils, c’est trop lourd encore pour les chevaux. Ben alors, quand peux-je monter? – A GyergyĂł, on fait une pause de deux heures, je leur donne la pĂąture, la, tu peux monter


Egyes-kő (Piatra singuratica)

Le lac Szent Anna

Le sommet ÖcsĂ©m

Maros et Olt

Au coin sud des montagnes de GyergyĂł, a 1100 metres de haut se trouvent les sources des rivieres Maros et Olt. Selon la lĂ©gende, Maros et Olt Ă©taient deux fĂ©es, la premiere plus calme, plus silencieuse, la seconde plus vive, plus ambitieuse. Le Roi des FĂ©es a exilĂ© leur pere au bord de la Mer Noire. Elles voulaient lui rendre visite, leur mere donc les a transformĂ©es par un coup de baguette magique en eau de riviere, et elles ont pris la route. Olt, vĂ©hĂ©mente, impĂ©tueuse, partait vers l’Est, en passant par montagnes, forets, rochers; Maros, douce, ruisselante, vers l’Ouest. A peine arrivĂ©e au passage de Vöröstorony, Olt n’en pouvait plus, hors de souffle, fatiguĂ©e. Elle a alors entendu dĂ©ferler un grand fleuve, et la voix de sa soeur, Maros: Viens avec nous! Le Danube m’a accueillie en lui, il nous amenera chez notre pere! Le Danube a aussi emportĂ© Olt, elles sont donc ainsi arrivĂ©es a la Mer Noire. Elles ont appelĂ© leur pere avec joie, mais tout de suite elles ont Ă©tĂ© englouties par la mer


Hargita au coucher du soleil...



 
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