Fresh Breeze et Parapower Redback Snap 100
Dátum: 2006. január 30. hétfő, 21:57
Rovat: Hátimotor


[kep1 30% left] [kep5 52% right] On sait depuis longtemps que si Fresh Breeze s’occupe des paramoteurs ce n’est pas par plaisanterie ou cupidité.

Les idées chimériques, les solutions mal développées ou la réalisation qui laisse à désirer – cela ne les concerne pas. Quand ils se décident pour un moteur, ça va marcher à coup sûr. D’une part, parce qu’au préalable ils analysent en profondeur les solutions possibles, et d’autre part, parce qu’ils remédient aux éventuelles faiblesses du modèle choisi. Pour dire la vérité, avec le Snap 100 ils n’avaient pas grande chose à faire. Même pas l’échappement à remplacer, pourtant les gars de Bissendorf ont une prédilection pour la fameuse „banane”, marque de fabrique de la maison, développée à l’université technique de Hannovre; d’ailleurs même si l’esthétique de celle-ci n’est pas appréciée par tout le monde, il faut dire qu’elle est très efficace, a un bon creux très agréable, et ne se brise ou se fend pas. Sachant que la puissance des moteurs à deux temps dépend en 50% du système d’échappement, on peut dire que si ce dernier est bon, le succès est à moitié assuré. Le Snap 100 est un appareil très sophistiqué, pourtant viril, ce qu’on constate dès le démarrage: au ralenti, son ronchonnement est d’un baryton agréablement plein. En mettant les gaz, ce n’est pas le cri du cochon habituel de la concurrence compatriote de 80–100 cm2, mais un ronflement lourd à deux octaves au-dessous. Pour cela, il fallait aussi l’hélice à profil turbulent de 120 cm, démontable en 2 parties, et développée par Helix spécialement pour Fresh Breeze (également sur base des recherches de l’université de Hannovre).
Avec les petits moteurs, on utilise en général des hélices à profil laminaire et à grand allongement, qui font un bruit aigu désagréable. Cependant, il n’y a pas trop d’autres solutions, surtout si le couple moteur est faible. Pour avoir une poussée suffisante, il faut faire tourner l’hélice de traînée relativement faible à une vitesse périphérique élevée. [kep2 50% left] Le seul ombre au tableau dans le cas des hélices très longues est que la poussée est générée à la périphérie du cercle de l’hélice, ce qui entraîne une force de précession non négligeable.
Fresh Breeze a donc voté pour le petit moteur fabriqué par Cisco Motors, de 96 cm3 et de 17 chevaux, à la meilleure courbe de couple dans sa catégorie, et ce qui est le plus important, très fiable. Ils ont élaboré un cadre très solide, démontable en 6 pour faciliter le transport, et ont inventé une attache flexible à silentbloc, ce qui supprime complètement le phénomène de précession déjà modérée.
Conformément aux normes DULV, comme pour tous les autres paramoteurs Fresh Breeze, la fixation de la sellette peut être déclenchée de l’ensemble moteur-support-cadre-réservoir dans l’air. Selon la justification officielle, c’est pour l’éventualité quand même fort peu probable d’un feu moteur dans l’air. Ca peut quand même servir dans deux cas: vache sur l’eau, bien que sous la voile et empêtré dans les suspentes la survie ne soit pas garantie, ou vache sur un arbre, quand il faut sauter de plusieurs mètres (pourtant je préférerais de me dégager de la sellette et de tout laisser en haut au lieu de faire tomber d’abord le moteur, puis me couper de la voile). Il est vrai que je n’ai pas de protection dorsale intégrée; avec ça, on peut certainement sauter sans problème.
Pour le moment, la sellette ne fait pas encore partie de l’ensemble Fresh Breeze Snap 100. D’où découlent deux avantages: le prix est plus sympathique (150 euros en moins), et la masse à vide déclarée est inférieure à 20 kg (sans la sellette).
Par contre, s’asseoir dans la sellette devient plus compliqué. Voici le procédé: si on a transporté le paramoteur dans le coffre, il faut d’abord l’assembler. Sans aide, c’est l’affaire de 5 minutes (avec de l’aide, 10), même si l’hélice est également à monter. [kep3 50% right] Le secret est qu’il y a une seule vis centrale, très fiable. Après l’assemblage et le prévol il y a lieu de chauffer le moteur. Le carburateur est un Walbro 32, à membrane. Contrairement aux autres paramoteurs Fresh Breeze, le réservoir se trouve en-dessous du moteur, il faut donc pomper de l’essence jusqu’au carburateur. Le démarrage ne nécessite pas de force particulière, plutôt du dynamisme. La compression relativement importante du petit moteur peut être vaincue d’un geste ferme et rapide, surtout pas lentement et trop fortement. Pendant que pour démarrer le Solo il ne faut pas mettre des gaz, le Snap - même à froid - préfère avoir des gaz au moment du démarrage, bien entendu à reprendre tout de suite après. Pas d’inquiétude, si on a pompé suffisamment d’essence dans le carburateur, le geste est rapide et assuré et on a mis des gaz, ça va démarrer. Dix fois sur dix, à froid ou à chaud, hiver ou été, par terre ou dans l’air. C’est sûr. Sinon, il y a un problème; alors ce n’est pas la peine de tirailler la poignée, on ne va qu’à la détraquer. Le moteur une fois chauffé et le carburateur réglé pour avoir un rapport air/mélange adéquat si besoin est, on peut déplier la voile. Le Snap 100 est équipé d’un embrayage à balancier, l’hélice ne tourne pas au ralenti, on peut donc laisser tourner le moteur, ce qui tombe bien en hiver pour ne pas le laisser refroidir pendant les préparatifs du décollage. Avec les autres paramoteurs, on se met le moteur sur le dos, avec Fresh Breeze on commence par s’équiper de la sellette, et seulement après du moteur. (S’il faut décoller d’alerte, je préfèrerais de ne pas me compliquer la vie par ce système). Ensuite, on attache la voile et c’est parti...
D’après mon expérience, il est plus difficile de décoller avec les petits moteurs à embrayage à balancier qu’avec les grosses bêtes puissantes et lourdes. C’est le fait que la poussée n’arrive pas progressivement dès le ralenti, mais apparaît brusquement à un certain régime, toujours accompagnée du phénomène de la précession. On s’y habitue, on fait avec, mais il m’est déjà arriver de décoller sans problème avec un Simonini de 30 kg, 26 chevaux à 1000 mètres au-dessus du niveau de la mer, sans vent et pendant les grandes chaleurs, tandis que le Ros 125 de 29 chevaux ne m’a servi dans les mêmes conditions qu’à jouer l’abruti. Le Simonini m’a aidé à accélerer dès les premiers pas, me poussait bien droit et ne gênait pas la voile. Avec le Ros, au ralenti je ne sentais aucune poussée, je devais me dépenser pour avancer, puis au moment où la poussée est arrivée comme un coup de pied, le moteur m’a fait tourner autour de mon axe vertical, j’ai accéléré en vain, l’hélice me poussait de travers, la voile s’est déviée en raison de la charge assymétrique, que j’ai essayé de corriger par les freins alors que tout débutant sait très bien qu’on n’accélère pas en freinant… Pourtant la portée nécessaire au décollage est générée par la vitesse, le courant le plus rapide possible des molécules de l’air autour du profil; et au carré de la vitesse.
Retour au Fresh Breeze Snap 100: un beau jour sans vent j’ai sorti sur le champ le Fresh Breeze à cadre titane, le Back Bone Ros 125 et le Snap 100.
Dois-je le dire?
Markus et Michael savent quand même quelque chose. C’est avec le Snap 100 que le décollage était le moins fatiguant –
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Vu leurs poids et le manque de précession, les moteurs Snap 100 se révèlent
d’être une bonne solution pour le beau sexe aussi; bien sûr, ça ne veut pas
dire que ce sont des effets féminins…
si on peut parler de fatigue, c’était plutôt un pur plaisir, avec le moteur d’un couple important mais léger. J’ai essayé avec la reAction, l’Action, la Tomahawk et la Pawnee d’ITV. Que de bonnes expériences, fonctionnement régulier du moteur à tout régime, meilleur taux de montée qu’avec les Solo, bien qu’inférieur au 3-4 m/s stable des Simonini ou des Ros, mais pas de danger non plus d’être poussé de dessous de la voile par le moteur.
J’ai coupé le moteur à plusieurs reprises, et redémarré chaque fois d’une seule main après plusieurs minutes de vol plané. Grâce à la fixation flexible, je ne sentais pas l’effet de la précession. A la mise des gaz intense, le moteur s’est tourné dans le sens contraire du sens de rotation de l’hélice, mais cela n’a pas gêné la voile pour autant.
J’ai tout de suite commencé à convaincre Zsolti Klocza d’intégrer le Snap 100 dans le cadre Parapower Redback aussi. Quant il a essayé le Fresh Breeze, rien qu’à voir son visage rayonnant je savais que c’était partie gagnée. Trois semaines après le prototype était prêt. J’ai tout d’abord contrôlé le poids: le Redback Snap 100 pèse moins avec la sellette que celui de Fresh Breeze sans la sellette. Quant à l’esthétique, de gustibus…. mais de toute façon, l’oeuvre de Zsolti est plus joli, il est plus simple à se mettre sur le dos, on oublie presque de l’avoir .
Je n’ai pu voler que 10 minutes avec le Redback Snap 100 (disons: RedSnap) avec le vent à 20–25 km/h et des rafales à plus de 30 km/h.
Pas de précession génante, pas besoin de lâcher les freins pour s’asseoir dans la sellette, et la stabilité de toute la structure a beaucoup contribué à „défroisser” les turbulences. La première épreuve est passée, il ne reste que continuer les tests…

Texte: György Szabó
Photos: PĂ©ter Koszta






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