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Des records au féminin!


Pilote:Edina Sz. Koleszár
Record:120 km sur un circuit fermé avec du carburant limité, catégorie masculine
120 sur un circuit fermé avec du carburant limité, record féminin
120 km sur un circuit fermé sans atterrissage, record féminin
205 km distance sur une ligne droite avec du carburant limité, record féminin
207,8 km sur une ligne droite sans atterrissage
Moteur:Parapower Solo210
Voile:ITV Lapoon
Club:FelhőĂşt SportrepĂĽlő EgyesĂĽlet (www.felhout.hu)

Le „Comission Meeting” FAI-CIMA de 2008 avait rapporté plusieurs changements positifs pour les pilotes Microlight. En ce qui me concerne, à partir de 2009 – pour le moment, seulement dans la classe des paramoteurs décollage à pied – une catégorie féminine a été créée à l’initiative de Richard Meredith Hardy.
J’ai étudié le Code Sportif de la FAI et la Section10 pour voir si j’étais capable d’établir un record. Finalement, j’ai décidé que oui! Je ne suis pas d’une nature de compétiteur, mais j’aime quand même les défis.
Suivit une longue période préparatoire, avec des démarches et des coups de fil pour obtenir des informations, éclaircir tous les points. Tout cela avec deux marmots dans mes jambes, ce qui m’avait fait penser qu’il faudrait créer une catégorie à part pour les mamans avec des enfants en bas âge… mais restons modestes!
Les épreuves d’économie sont de loin mes préférées. Mon faible poids et mon passé de parapentiste sont un avantage… et j’aime bien jouer des thermiques même en paramoteur.
J’ai commencé par le circuit fermé, le grand défi étant de battre le record masculin.
La première et la plus cruciale des tâches: trouver une solution pour faire garder les enfants!
La deuxième: la procédure de certification de la quantité du carburant, tout un art!
Arrivés à l’aéroport dans une chaleur de 35 C°, j’ai essayé de retarder le moment où il fallait prendre le moteur sur le dos. Je pèse 53-54 kilos, et ma masse au décollage était de 94 kg, voile comprise. Bien que le Parapower soit l’un des moteurs les plus légers, avec les instruments, la batterie, les chaussures, le casque et le reste j’ai réussi à accumuler 40-45 kg en plus.
C’est le matin même que j’ai récupéré la voile ITV Lapoon, et le soir on avait déjà établi un record du monde ensemble… Quelle belle voile! J’en ai été très contente, pourtant elle n’était pas idéalement chargée, mais ses performances m’ont convaincue.
Le départ à 13 heures n’est pas vraiment le rêve des paramotoristes, mais il ne s’agissait pas d’un vol pour le pur plaisir. Sur le premier côté du triangle, je suis restée en bas, mais les thermiques m’ont bien secouées. J’ai essayé de passer cette partie le plus vite possible, en attendant avoir enfin le vent dans le dos. Ma vitesse moyenne était quand même de 32 km/h, meilleure que je pensais.
Arrivée au tournant, j’ai changé de cap, et…. pas de vent arrière! Plutôt latéral… En moyenne, j’ai pu avancer à 40-45 km/h accéléré. Il fallait conduire la voile en permanence, sans pouvoir lâcher les freins. En jouant sur les trims arrière, j’ai quand même réussi à obtenir 36 km/h en moyenne sur cette partie, même en s’arrétant de temps à autre pour profiter un peu des thermiques. Pendant un moment, j’avais un peu de vent arrière aussi.
Le troisième côté du triangle était aussi un peu laborieux, du vent latéral, de face et de dos s’alternaient sans cesse. Je commençais à surveiller le niveau du carburant dans mon petit miroir. Ca avait l’air d’aller, mais pour plus de sécurité, je continuais à voler de façon très économe.
Et je suis bien arrivée.
A une bonne hauteur, ce qui est important, car selon les règles, on doit être plus haut au moment de l’arrivée qu’au départ. 120 km, 3,5 heures, vitesse moyenne sur l’ensemble du circuit 34,5 km/h. Physiquement et mentalement complètement épuisée, mais heureuse comme tout...

Le vol d’économie à distance me paraissait moins fatiguant. C’est une semaine après le premier record que j’ai fait la tentative, avec un vent plutôt agréablement fort. J’ai réussi à trouver un accompagnateur, un de mes amis pilotes, Peti Katona s’est porté volontaire pour jouer le rôle de l’observateur aérien. Ce n’est pas obligatoire, mais peut être utile, et c’est aussi plus agréable de voler ensemble. Pourtant il était probable qu’on ne reste pas collés, car je pensais être plus rapide avec la Lapoon.
La météo annonçait un peu de pluie pour le Nord-Est du pays (le dernier tiers de mon itinéraire). J’espérais qu’elle passerait plus loin, ou qu’au moins serait finie pour l’après-midi quand j’y arrive. Pour le reste de la Hongrie, aucune prévision de précipitations. J’ai décollé à 13 heures, avec du vent fort. Avec Peti, on s’était mis d’accord que je ne l’attenderais pas, il me rattraperait quand je m’arrète pour les thermiques. Il a volé avec le réservoir plein, et même apporté une réserve de 3 litres en plus, mais qu’il n’avait finalement pas utilisée.
En haut, le vent était plutôt d’Ouest au lieu du Sud-Ouest pronostiqué. Je ne pouvais pas avancer aussi vite que prévu, mais ça allait quand même. Même en s’arrêtant des fois pour jouer des thermiques, j’avais visé une vitesse moyenne de 50 km/h minimum, et sur les premiers 100 kilomètres, c’était à peu près ce que j’ai réussi à obtenir.
J’avançais bien et ne m’ennuyais pas dans les conditions assez fortes. Quel beau pays quand même! Des vols comme ça donnent tant de plaisir aux yeux, tant d’émotions…
En arrivant aux montagnes Mátra le vent soufflait déjà de Sud-Ouest, j’avais une vitesse moyenne de plus de 70 km/h sur cette partie. Si cela pouvait rester, j’arriverai sans doute au but, pensais-je. Mais le temps s’est mis à changer.
Les cumulus commençaient à se rassembler, puis un gros nuage bien large s’est installé devant moi. Il était encore loin, et bien que je ne lui souhaitais pas la bienvenue, c’était quand même un beau spectacle. A droite et à gauche, rien, et j’étais bien confiente qu’il se dissipera à temps.
En l’approchant, ma vitesse diminuait progessivement de 15-20 km/h environ, et le nuage travaillait déjà bien, la pluie tombait comme un grand rideau blanc. J’ai descendu un peu pour pouvoir me poser rapidement s’il faut. Je savais bien que je ne pouvais pas contourner l’averse. En calculant mes chances, j’ai décidé donc de ralentir un peu.
Ma tactique semblait être la bonne, la pluie s’éloignait vers le Nord-Est, et moi je la suivais en restant un peu à l’écart. Le sol bien mouillé et refroidi, je n’avais plus de thermiques, mais au moins je n’étais pas ralentie non plus par le vent de face. J’avais déjà du retard et le carburant commençait à manquer.
D’un coup, un spectacle magnifique s’est offert à mes yeux: promis, plus jamais je ne partirai sans appareil photo! Un arc-en-ciel régulier, aux contours bien nets, d’une lumière éblouissante devant le ciel gris. Je le suivais pendant dix bonnes minutes. Puis, le paysage bien connu de GoogleEarth s’est ouvert devant moi: le but! En y arrivant, j’ai fait encore deux tours avant d’atterrir. Peti est arrivé dans un quart d’heure, comme il m’a raconté, depuis la pluie il scrutait le sol pour m’apercevoir si je devais me poser. Entretemps, mon mari est arrivé après avoir passé tout l’après-midi à nous suivre en voiture.

Epilogue

Nous avions 7 jours pour signaler le record à la FAI. C’est fait, mais il faut rassembler plein, plein de documents. L’homologation peut prendre des mois, mais je suis confiante...
Un record du monde est toujours le résultat d’un travail d’équipe, même si à la fin il n’y a qu’un nom associé. J’ai de la chance d’être entourée de gens magnifiques, ma famille, mes amis… Un grand merci à tous ceux qui m’ont aidée, j’espère pouvoir leur rendre un jour!

Texte: Edina Sz. Koleszár
Traduction: Andrea Kádár
Photo: PĂ©ter SzabĂł


 
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