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Tour de Paris 2007


Une tradition pour certains, une aventure inédite pour d’autres. Nous faisons partie de ces derniers: Paris, on connait, les copains pilotes et les terrains français, on connait, des raids en paramoteur, on en a déjà fait, mais le tout ensemble, cela promet quand même quelque chose d’original pour nous, paramotoristes hongrois…
Après maintes hésitations et doutes liées à la météo, au dernier moment nous décidons de tenter notre chance, et attaquons la route. C’est vrai qu’en arrivant à la frontière française avec notre brave camionette le vendredi 1er juin au petit matin, la pluie battante nous décourage un peu, mais par la suite l’optimisme triomphe et on ne regrettera pas un moment de ne pas avoir cédé à la pusillanimité: le weekend se déroule dans des conditions météorologiques même si pas idéales, mais tout à fait correctes. Il aurait été dommage de rater cette expérience…

Contrairement aux années précédentes, l’équipe d’Adventure n’était pas seule chargée de l’organisation, ils ont travaillé en coproduction avec Touit’air. On ne peut que les féliciter et remercier, l’événement était bien préparé et réalisé jusqu’aux derniers détails. Mais commençons au début…
Après les retrouvailles et le briefing du vendredi soir à La Ferté Gaucher, samedi matin de bonne heure on s’impatientait tous à l’aérodrome d’Auger St Vincent. En tenant compte de la direction du vent, ce terrain au nord de Paris a été choisi comme point de départ pour les deux jours du périple.
Le signal de départ n’a pu être donné que vers 11 heures: jusque là, le brouillard ne laissait aucune chance pour la visibilité. Il a fallu une bonne heure pour que tous les 48 participants puissent s’envoler à leur tour. A côté de la majorité des pilotes décollant en solo et à pied, il y avait aussi des équipages biplace ainsi que des chariots mono et bi. Dans ce petit monde multicolore, nous n’étions pas les seuls d’être venus d’au-delà des frontières, des équipages allemands, belges, hollandais étaient aussi au rendez-vous.
La première étape a tout de suite décimé le groupe, avec la visi très médiocre la navigation s’est révélée une affaire bien compliquée, même à l’aide des cartes soigneusement préparées et distribuées à l’avance. Malgré toutes les instructions, points de repère et coordonnées GPS, un tiers des pilotes se sont désespérément paumés dans la brume, et ont dû renoncer à continuer l’étape. Volant en formation serrée pour ne pas se perdre de vue, Georges et Zsolt ont fait l’étape de 50 km en 1h 10, compte tenu du temps passé à immortaliser d’en haut les abbayes d’Ermenonville et de Royaumont, ainsi que pour les quelques tours d’hippodrome à Coye La Forêt.
Autant la première étape était fastoche en terme de vol, le soleil caché par la brume, les conditions aérologiques étant excellentes, la deuxième, Chambly – Avernes s’est revelée plus physique. La convection s’est rapidement accélérée, de beaux cumulus se sont développés, le vario oscillait allégrement entre +5 / -5. Le vent en altitude donnait une vitesse sol de 60-70 km/h avec la Plasma 25 de Georges, ce qui fait qu’il a pu conclure l’étape de 35 km en moins de 40 minutes…
Après avoir avalé quelques parts de pizza et s’être convaincus que les nuages gris développés au nord ne mettront pas en danger notre vol vers le prochain terrain, la meute a redécollé pour rejoindre le terrain de Luc de Tilly à Richebourg. La bourgade d’Avernes soigneusement contournée selon les instructions, nous nous sommes laissés pousser par le vent en survolant la Seine près de Mantes La Jolie. 35 km en une demi-heure, les conditions étant nettement plus laminaires vers 15 heures. Les pilotes des chariots ont fait une belle preuve de leur maîtrise pour poser et surtout décoller avec leurs engins depuis la petite parcelle rectangulaire nichée au millieu des champs de blé. Les équipages ont pris le rythme, au bout de quelques minutes tout le monde redécollait.
Une étape fort courte s’en suivit, 10 km pour à peine un quart d’heure de vol pour atteindre le petit terrain de P.-Yves Mancini à Goussainville, où une surprise agréable nous attendait: la camionette de la crêperie de qualité venue expressément du 77. Les amis de Michel nous ont délectés avec des victuailles „à la Fauchon”, que nous nous n’avons pas l’habitude de déguster à la fenêtre des fourgonettes garées en bordure des nationales. Une bonne dose d’hésitation avant le décollage: au nord, un gros cunimb s’est formé, quelques gouttes commençaient à tomber. Même parmi ceux qui ont choisi de décoller, quelques-uns, comme Guy Leon Dufour, le vaillant patron d’Adventure, qui a par ailleurs démontré par sa forme que le paramoteur est la clé de la jeunesse éternelle, ont choisi de finir l’étape par la route. Nous avons continué en biplace, quelque peu chahutés au début, mais notre chance a guidé le cunimb vers l’ouest, notre cap de 115° nous a éloignés de plus en plus. 45 km et une bonne heure de vol, tellement il y avait à voir à Nogent Le Roi, puis tout le long du cheminement, qui s’incurvait de plus en plus vers l’est. Petite halte à Levainville, sur le terrain de Romain Biégnon, puis feu vers Méréville, dernière étape du jour. Volant au cap de 95°, le vent était plein traversier, les vitesses sol sont devenues nettement moins supersoniques. Les 30 km ont demandé plus d’une heure, par contre, voler en crabe permettait à Georges, seul pilote de bi, de suivre la route devant sans regarder à travers la tête de sa passagère.
Biere à volonté enfin à Méréville, un accueil vraiment sympa. Encore un dernier effort, la route pour retourner au plus vite à Coulommiers, pour le repas de gala.
Le lendemain, décollage vers 9 heures du même terrain de Auger St. Vincent, pour un demi-cercle dans le sens horaire cette fois-ci. Les conditions étant idéales pour le biplace, nous nous en donnions à coeur joie. Première étape de 15 km, savourés pendant 30 minutes sous le soleil déjà, pour rejoindre le terrain d’Alexandre Bontoux, et déguster des croissants chauds et un café délicieux. Pressés par la chaleur et la promesse des conditions thermiques, tout le monde s’est affairé pour redécoller par vent nul pour une des plus belles étapes, accomplie en formation en suivant les méandres de la Marne, en contournant Meaux par l’est, pour finir après 35 km et une petite heure de vol à Coulommiers. A partir de là, les conditions sont devenues vraiment physiques, à tel point que Georges a préféré continuer en solo, en profitant de la stabilité de sa Plasma. La ligne droite au cap de 130 pour rejoindre l’univers ULM de Bruno Picot était tout sauf droite dans le plan vertical. Des pompes d’enfer, le vario qui devient fou entre +8 /-8. L’étape la plus stressante pour les uns, la plus marrante pour les aguerris. Consignes respectées scrupuleusement sur la base de Raid Air, posé soit à l’endroit prévu, bien loin du hangar, ou plus près, mais dans son rotor, chacun son choix. Sieste pour laisser les conditions aérologiques se calmer, puis redécollage pour le terrain de Michel Touitou, pour l’épreuve de PA. Les 50 bornes et l’heure et demie pour les parcourir ont quand-même diminué les compétences des participants, mais tout de même il y en a eu qui n’ont pas raté le champ. C’était marrant.
L’après-midi était bien avancé quand l’étape la plus longue et la plus belle fut entamée. Le terrain de Michel étant assez technique, les décollages étaient encore plus „fun” que les PA. L’autre équipage biplace décollage à pied a dû déclarer forfait. Bientôt: le chateau de Vaux Le Vicomte, la forêt de Melun, pour reprendre vers le nord, vers le terrain de Avrainville, le terrain le plus proche de la capitale. Deux heures et demie pour 60 bornes, cela fait long, et cela ne laisse pas trop de carburant au fond du réservoir de 10 l du Simonini, quand on fait du bi. Mais la vache a été évitée. La dernière étape qui menait tout droit le long de la nationale 20 à Méréville fut la plus rapide. Ceux qui sont montés au plafond autorisé ont pu profiter du vent de nord, Georges et Zsolt ont même réussi à dépasser les 100 km/h au GPS. Ces 30 km n’ont même pas nécessité 20 minutes avec la montée et la descente. A Méréville, la même ambiance de fête que la veille, bravo et merci, les gars!

Totaux: 415 km, plus de 12h passées les fesses en l’air en deux jours.

Ce périple était une très bonne occasion de „quitter leur nid” pour ceux qui n’avaient pas l’habitude de s’éloigner de leur terrain d’habitude. Dans le groupe, ils ont pu être confrontés aux lacunes de leurs connaissances et d’expériences, et profiter des échanges avec des pilotes confirmés, tout cela dans la sécurité, de manière encadrée et avec toute l’assistance souhaitée. Les vols de distance ont permis de tester la fiabilité des équipements, et en termes de navigation, ces deux jours se sont révélés d’être un excellent entraînement. Le GPS seul ne suffisait pas: les nombreux points d’intérêts, les itinéraires et les espaces aériens à strictement respecter rendaient la navigation une tâche bien complexe.
Même sur les plus petits terrains, on avait droit partout à un accueil chaleureux et enthousiaste, ainsi qu’au buffet. A cause de la brièveté du temps et le grand nombre de participants, on ne pouvait pas se retrouver au complet sur toutes les étapes, chacun suivait l’itinéraire et prenait le temps pour se reposer selon son rythme. Bien sûr, ceux qui faisaient le concours ne s’éternisaient pas par terre, après une petite pause d’une dizaine de minutes et un rapide réapprovisionnement ils se sont empressés pour redécoller. Nous n’avions pas cette ambition, nous avons préféré de profiter de l’occasion et de nous mêler „au troupeau” pour continuer à faire connaissance dans l’air et par terre. Les deux champions de la vitesse, Dimitri Delemarle et la belge Nathalie Demoors (cette dernière étant la seule pilote femme, qui a d’ailleurs bien défendu l’honneur du sexe dit faible!) nous ont battus de plus de 3 heures selon les résultats totalisés.
De temps à autre, des sympathisants en pendulaire et en multiaxes sont venus se joindre à leurs collègues paramotoristes. Ils accompagnaient volontiers sur une ou plusieurs étapes le peloton constitué des pilotes de tous niveaux, des débutants aux „vieux renards”.
Quel plaisir de retrouver plein d’amis, dans cette ambiance „de grande famille”, celle des passionnés de l’air! L’agréable excitation de cet exploit commun, des échanges et des rencontres, l’émotion de partager des moments au cours de ces deux jours nous ont laissé des souvenirs bien gravés dans la mémoire. Et aussi des images, non seulement celles comme la dense forêt de Fontainebleau sous l’ombre menaçant des nuages, le château de Vaux-le-Vicomte, ou les bateaux sur la Marne scintillant au soleil… mais tout simplement celle des gamins émerveillés, accourus à la vue de nos gros moustiques, et nous faisant des signes enthousiastes à partir de leur jardin…

Nous retournerons avec plaisir pour répéter l’expérience l’année prochaine. Entretemps, nous allons suivre l’exemple à notre tour, et de créer la tradition du „Tour de Budapest”, que nous avons organisé pour la première fois en mai 2007. Bien sûr, tous nos amis pilotes - français ou autres - y seront les bienvenus en 2008!

Texte et photos: l’équipe Vampair


 
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