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Budapest – Giurgiu – Budapest en G1


Notre ami, le pilote roumain Marian Cojocaru avait organisé le rassemblement ULM pour la seconde fois ce printemps à Giurgiu, dans le Sud de la Roumanie. Nous avons bien sûr accepté son invitation. La majeure partie de l’équipe Vampair avait fait la route en voiture, moi j’avais choisi l’option d’y aller en vol, au bord du G1. J’ai pensé qu’un tel aller-retour de 1500 kilomètres dans un weekend me fera bien commencer la saison. Mieux vaut donner le ton au début, pensais-je, et même la météo semblait être d’accord.

Cela va sans dire que Marian s’est chargé d’obtenir l’autorisation de vol en Roumanie, et Marinel Cheveresan, membre de l’aéroclub roumain s’est proposé de m’accompagner sur l’étape Arad - Giurgiu.
J’ai décollé vendredi à 11 heures à l’aéroport de Budaörs, à côté de Budapest. Arrivé à la frontière à Szeged, j’ai eu droit à un service de qualité et d’efficacité excellentes – et même deux fois de suite, car d’abord la tour de contrôle d’Arad m’avait fait retourner en Hongrie, puis deux heures après ils m’ont laissé entrer sans problème. Du coup, j’ai eu l’occasion de passer la nuit à Arad, et de me convaincre qu’en Roumanie l’hospitalité reste toujours d’actualité. La maison d’hôtes de l’aéroclub avait été modernisée selon les standards occidentaux, la vie de club est très active et bouillonnante.
A 8 heures du matin, nous étions déjà dans l’air, destination Caransebes, avec un vent de face très costaud. Là-bas, nous attendait Jancu, l’un des propriétaires de l’aéroport autrefois militaire. Ils nous a très gentiment reçus, nous avons fait le plein de carburant, et sommes repartis vers les Carpates en passant sur le côté Ouest du Retyezát, d’abord au-dessus de la vallée de la Temes, puis celle de Cserna.
Le G1 n’était pas très content du vent de face, ce qui signifiait évidemment des descendences et des turbulences fortes sur le côté Lee de la montagne. On ne pouvait pas tenir la vitesse de croisière d’habitude de 170 km/h, car le déplombage de nos dents aurait été assuré. Avec un fuel flow juste acceptable de 21 litres et un régime moteur de 5000 tours le GPS nous chagrinait par des vitesses 100-110 km/h, ce qui excluait d’ores et déjà le vol direct jusqu’à Giurgiu. A cause du plafond bas, nous devions rester dans la vallée, puis nous avons quitté le col à QNH 1000, il nous restait 200 mètres du sol et quelques mètres au-dessus de la tête. La visibilité était acceptable, et il y avait toujours la possibilité de se vacher, vu les caractéristiques STOL du G1. Arrivés au niveau du Danube, nous avons décidé de se poser à Craiova pour refueller. Grâce au transpondeur, ils nous ont bien accueillis à l’aéroport international. L’équipe nationale de voltige y passant justement une semaine de stage, on ne voyait que des Extras alignés. Le chef de l’aéroport a envoyé l’un des élèves pilotes pour nous chercher du carburant. Nous avons fait la connaissance du chef de l’équipe, triste de ne pas pouvoir venir à Giurgiu, il nous a chargés de transmettre son bonjour et ses excuses à Marian.
Entre Craiova et Giurgiu, nous volions au-dessus de la pleine, avec une meilleure visibilité, il nous restait qu’un CB à contourner. Avec le vent de face plus laminaire, nous pouvions déjà maintenir une vitesse sol de 130-140 km/h.
Les festivités battaient leur plein à notre arrivée sur place. Trois chaînes de télé se sont empressées pour m’interviewer, j’ai eu soudain l’impression d’être un petit Lindbergh, pourtant nous n’avions volé que sept heures, et encore équipés de tout confort.
J’avais peur que l’événement ne serait pas à la hauteur de la campagne publicitaire le précédant, mais j’ai eu une agréable surprise. Une bonne trentaine de multiaxes, surtout des Ikarus C42, mais aussi des Festival de fabrication locale, des Apollo Fox et des joujoux en composite ont été présents, sans parler des Yak, des hélicos, des ballons...
Et des paramoteurs bien sûr, papillonnant de leur manière. Marian, tout en se stressant dans sa qualité d’organisateur, gardait quand même l’énergie suffisante pour rester sympa.
Je ne me rappelle plus du nombre de baptêmes faits dans l’après-midi, comme d’habitude dans ces cas. Le soir, le dîner nous attendait à l’hôtel, malgré la fatigue, on a quand même profité de la compagnie. Bravo à Marian, il a réussi à créer comme par magie un rassemblement de niveau européen ici, au bout du monde.
Le lendemain matin, en jetant un coup d’oeil sur Windguru et Meteoblue, j’ai constaté que les prévisions avaient bien changé depuis vendredi. Pour résumer: ou bien je rentre ce soir à Budaörs, ou pas avant quatre-cinq jours. Pourtant, plein de programmes et de visiteurs nous attendaient encore dimanche. La matinée s’est vite passée, j’ai encore fait voler quelques copines, vérifié le G1, fait le plein. Selon l’heure locale, décollage à midi pile. Avec le vent arrière, pas de problème de voler à IAS 170, ce qui donnait plus de 200 km/h sur le GPS. L’astuce pour garder une vitesse de croisière élevée avec le G1 est de maintenir l’assiette piquée, ce que les rafales ne facilitent pas, et la faible charge alaire ne rend pas très agréables les vitesses au-delà de 150 km/h.
Tout compte fait, cinq heures de vol ont suffi pour le retour, avec deux heures passées aux étapes avant et après de la frontière, à Arad et à Szeged.
Ma foi, un peu de vent dans le dos, ça vous aide dans la vie…

Texte: György Szabó
Traduction: Andrea Kádár
Photo: Vampair


 
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