CORVUS – NOUVEL ATELIER A BALLÓSZÖG

La date du 18.11.2005 a marqué une borne sur le chemin raboteux de Corvus Aircraft, et de façon plus générale, de la construction aéronautique hongroise…

Le nouvel atelier de 800 metres carrés a été inauguré en présence de plus de 350 invités, la fabrication et le montage se feront donc désormais sur plus de 1200 m2, avec des portes de hangar s’ouvrant quasiment sur l’aéroport.
Pratiquement tous les représentants du vol civil, militaire et ultraléger hongrois ont participé a l’événement, ce qui démontre que l’équipe de András Voloscsuk est au moins aussi forte en marketing qu’en construction aéronautique. Il y avaient également des invités américains, allemands et japonais, et bien entendu ils ne sont pas venus uniquement pour le coctail de bienvenue… Le représentant de l’autorité de l’aéronautique allemande était tellement content qu’il a promis d’intervenir au sujet de la certification du Corvus, en se basant sur le travail de György Punka, et cela malgré l’absence des accords bilatéraux respectifs entre la Hongrie et l’Allemagne. Exceptionnellement, les représentants de Corvus Aircraft US n’étaient pas occupés par l’obtention des licences FAI et des ventes d’outre-mer dans la catégorie LSA.
En examinant les cinq avions exposés dans l’atelier on pouvait connaître la technologie „cellules d’abeille” et les différentes étapes de la fabrication.
La premiere machine présentée au printemps a volé toute la journée, au plaisir des yeux et des oreilles. Avec quelques nouveautés, comme par exemple l’hélice Woodcomp a trois pales et a pas reversible, mais les modifications et innovations avaient surtout touché les petits détails, grâce auxquelles nous avons pu admirer pratiquement une nouvelle machine. La masse a vide a été diminué de presque 120 kilos, ce qui résoud la question de la version ultralégere: équipée du Rotax de 100 chevaux, la machine ne dépasse pas 275 kg a sec, ce qui peut etre considéré comme un record de monde, vu ses dimensions. Dynaero, par exemple, produit 240 kg avec des parametres pareils, mais leur MCR UL est d’un bon tiers plus petit que le Corvus. Nous attendons avec impatience de pouvoir essayer cet oiseau rare…