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Matevz Lenarcic et le Sinus 912


Matevz
Tour du monde en solo en ULM

Les amitiés entre pilotes se lient simplement et en général pour toujours.

Il y a plusieurs années que j’ai connu mon ami Matevz Lenarcic en Slovénie. Nous nous sommes rencontrés dans l’usine Pipistrel. Même avant de se connaître, nous avions les mêmes préférences en terme de types d’avion. En 2002, Lenarcic a choisi un Zenair Zodiac pour son voyage autour du monde. A cette époque, je volais moi aussi avec un Zodiac. Bien sûr que je connaissais son nom, du site www.worldtranssiberia.com.

Sa première tentative n’a pas entièrement abouti, puisqu’après la partie plus dure, transsibérique et américaine du trajet, l’autorité canadienne ne lui a pas accordé l’autorisation de survoler l’Atlantique. C’est la bureaucratie qui l’a empêché de terminer son voyage. Matevz ne s’est pas désespéré. Ca sera pour la prochaine fois! S’il se décide à faire quelque chose, il n’y renonce pas, seulement il le met à côté en attendant de pouvoir réaliser son idée. Entretemps, il a conquis des sommets de 8000 mètres au Népal, et a fait un court détour à pied sur les territoires au-delà du cercle arctique.
Pendant ces longs voyages solitaires, il préméditait les détails du tour du monde en UL.
L’été dernier, il m’a appelé pour annoncer son départ le 7 juin 2004 pour le nouveau tour du monde, en partant de la Slovénie, seul avec son Sinus 912. Il prévoyait le premier atterrissage à Szeged. Nous l’attendions à l’aéroport avec mes amis, tous excités. La météo pronostiquait de vent forcé et des orages locaux. A la tour de Szeged, j’ai entendu qu’un Piper a fait demi-tour à Pécs à cause du temps. Nous avons cru que l’UL ne pourrait pas faire le trajet. Mais nous nous sommes trompés, il s’est annoncé au bout de quelque temps. Je ai accueilli Matevz avec plaisir, et l’aidé à remplir ses réservoirs ainsi qu’à faire accepter son plan de vol du lendemain.
Le soir, on a bien discuté et j’ai fait le bilan des modifications du Sinus réalisées en vue du grand voyage. A ma surprise, il n’y en avait pas beaucoup. Le balai droit a été supprimé pour avoir plus de place. Des réservoirs plus grands dans les ailes – avec 160 litres de carburant, le Sinus a plus de 2000 kilomètres d’autonomie. Et bien sûr, les instruments accessoires. Bien que Matevz ait prévu le vol en VFR, il vaut mieux se méfier de la météo. Sur le tableau de bord, horizon artificiel, radio VOR, et le GPS: Garmin 295.
Sinus a búzamezõn
Jakutszk, Oroszország

– Pourquoi as-tu choisi le Sinus aux ailes longues ?
– J’en suis tombé amoureux à la première vue, et ses qualités de vol me conviennent parfaitement. La plage des vitesses de 60–200 km/h associée à la consommation incroyable de 8 l/h n’est possible à atteindre qu’avec un avion dont tous les détails ont été minutieusement étudiés pour. A mon premier voyage, un des problèmes souvent rencontrés était l’approvisionnement du carburant de bonne qualité – ce n’est pas toujours très simple en Sibérie faiblement peuplée. L’autonomie de 2000 kilomètres peut être d’une grande aide dans de telles situations. De plus, le confort du Sinus est inimitable – comme si j’avais passé la journée assis dans une fauteil panoramique, je ne me suis pas engourdi même après 10 heures de vol. La visibilité était aussi importante, puisque l’un des objectifs principaux du trajet était de photographier, et cet avion correspond tout à fait à ce besoin.
– Tes photos, on les connaît bien grâce au site www.lenarcic.net. Qu’est-ce qui te pousse à découvrir les paysages déserts du monde? – J’ai travaillé pendant longtemps comme chercheur biologiste, tout en éprouvant la nostalgie de la nature et des paysages éloignés. Il suffit de prendre la décision, et si tu en as le courage, tu peux changer de mode de vie. Je l’ai fait. Depuis des années, je vis de la photographie et des récits de voyage – et je suis libre. Le Thibet, la Sibérie, l’Alaska,
Magadan, Oroszország
l’Islande et l’Arctique – ce sont pour moi les paysages les plus magnifiques, les plus chers de notre Terre. Presque partout les gens m’accueillent comme quelqu’un de familier. Je suis retourné six fois au Himalaya. Les gens là-bas sont très gentils, pour eux les relations humaines sont très précieuses – c’est leur vie.
– Revenons au vol: quels licences as- tu?
– Seulement le stricte nécessaire pour les vols internationaux: PPL, CVFR.
– Quels accessoires tu emportes?
– La liste n’est pas trop longue, cependant les équipements doivent être sélectionnés avec une grande précaution et en tenant compte des aspects de sécurité. Une radio HF à grande distance de transmission, un canot de sauvetage autogonflant pour les traversées de mers, paquet de ravitaillement de survie, balise automatique et téléphone satellite. Note book, modem satellite et Inmarsat pour le suivi de l’avion. La tente légère, les vêtements imperméables et la bonbonne de gaz lacrymogène contre les animaux sauvages sont des accessoires indispensables de tous mes voyages. Le plus volumineux est l’équipement photo : je trimballe avec moi tout le système numérique et de différents caméras.
Le lendemain, on voyait que Matevz devait continuer son chemin en contournant des orages.
Direction Donyeck: 1660 kilomètres. Nous avons pu le suivre de
Yukon, Alaszka
près en lisant son journal mis à jour quotidiennement. (Voir son récit à l’adresse www.rtvslo.si/protisoncu.) Matevz a réussi à réaliser le premier tour du monde en solo, en 80 jours avec le Sinus UL.
Öt Sinus tiszteleg Szegeden Matevz tiszteletére

Récemment, on s’est revus à l’occasion d’une journée aérienne en Slovénie.
– C’est rare de te voir dans ton pays natal! Félicitations encore une fois! Qu’est-ce qui a été le plus difficile?
– C’est toujours la bureaucratie du contrôle aérien qui m’a posé le plus de problèmes. Ils m’ont pas laissé entrer en Chine selon mon plan de vol préalable, et en Sibérie j’avais aussi des difficultés pour avoir les autorisations. En Russie, une fois des chasseurs MiG m’ont forcés à me poser, pourtant j’avais bien l’autorisation. Il fallait que des diplomates interviennent pour m’en tirer. La météo n’était pas favorable non plus, je rencontrais beaucoup d’orages. Finalement j’ai volé 25 jours, mais le voyage a duré 80.
– As-tu eu de problèmes techniques avec le Sinus?
– Rien de grave. Une crevaison, plus deux révisions. Aux Etats-Unis et à la fin du voyage, en Italie, les représentants de Rotax se sont mis à ma disposition. Ils ont changé des filtres à air et des bougies, c’est tout.
– Les plus beaux moments?
– Le plus beau, c’est l’amité des gens. Partout ils étaient prêts à m’aider. Je suis reconnaissant à beaucoup de vieux et de nouveaux amis. J’ai réussi à arriver à temps à Wisconsin, pendant l’Oshkosh Airventure. L’accueil du public du plus grand festival aérien du monde me reste un souvenir inoubliable. Je n’oublierai pas les paysages lointains chers pour moi, et j’ai pu livrer des photos originales pour mes sponsors. Il y en a pas mal sur le web.

Huba Bajusz
Photos: Matevz Lenarcic et l’auteur


 
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