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Apollo Jet Star 2005


Nous sommes passĂ©s a Eger le 11 juillet avec StĂ©phane KĂŒbler, l’homme clef d’Air Creation et l’un des personnages les plus rĂ©putĂ©s du monde du pendulaire, et avec PĂ©ter Szalay, le „stakhanoviste” de plus en plus actif du mouvement UL hongrois, pour dĂ©guster la nouvelle rĂ©colte Apollo.

Chez Halley, les nouveaux modeles sont dĂ©terminĂ©s par l’évolution plutĂŽt que par la rĂ©volution. Le nouveau Jet Star n’est pas quelque chose d’inĂ©dit, mais plutĂŽt une version amĂ©liorĂ©e de l’ancien modele. Le plus grand changement est le radiateur placĂ© au vertical en dessous du moteur, et les ouies a commande manuelle. L’ouverture et la fermeture de celles-ci doivent assurer la tempĂ©rature adĂ©quate du moteur dans toutes les phases du vol, ce qui a une importance majeure surtout dans le cas des Rotax a 4 temps de plus en plus frĂ©quemment intĂ©grĂ©s. C’est chez Pegasus qu’il a Ă©tĂ© remarquĂ© pour la premiere fois le phĂ©nomene du refroidissement a l’exces par le vent, a grande vitesse. L’huile des moteurs a 4 temps assure la lubrification idĂ©ale a 90–100 °C, si la tempĂ©rature reste durablement infĂ©rieure, tĂŽt ou tard de l’eau va s’accumuler en raison de la condensation. Pour Ă©viter ce phĂ©nomene, sur le Quik par exemple il est prescrit que l’huile doit atteindre la tempĂ©rature nĂ©cessaire a l’évaporation de l’eau au moins une fois pendant chaque vol, autrement la lubrification du moteur se ferait bientĂŽt avec de l’eau huilĂ©e et pas avec de l’huile. Il existe Ă©galement une solution plus simple, utilisĂ©e dans l’industrie automobile; c’est le bypass du radiateur par une dĂ©tection de la tempĂ©rature (calorstat), mais cela veut dire que l’effet refrigĂ©rant du vent est „gaspillĂ©â€, la traĂźnĂ©e par contre est la et coute en vitesse et Ă©nergie, donc en argent. Un tel systeme a commande manuelle peut etre bien exploitĂ© avec un tableau de bord numĂ©rique BrĂ€uniger ou autre, Ă©quipĂ© d’alarme acoustique ou visuelle, rĂ©glĂ©e sur un parametre critique. Comme ça, le pilote ne vas pas accidentellement „cuire” le moteur. Il est meme possible de saisir la valeur de la tempĂ©rature mini de l’huile, de cette façon l’alarme se dĂ©clanche aussi s’il faut fermer les ouies en cas de descente au ralenti pour Ă©viter que le moteur refroidisse trop, ce qui pourrait entraĂźner un choc thermique; sans parler d’un Ă©ventuel touch and go, quand on essayerait de tirer la puissance maxi du moteur refroidi
 Air Creation a Ă©galement pensĂ© a enlever le radiateur d’en-dessous le ventre du chariot, et sur le Tanarg il a Ă©tĂ© placĂ© devant l’hĂ©lice, mais ils n’ont pas eu l’idĂ©e de faire passer l’air de façon sĂ©lective par le radiateur – d’ailleurs surdimensionnĂ©.
Chez Halley, ils ont jugĂ© moins important la taille du radiateur que le nombre des molĂ©cules d’air le traversant par unitĂ© de temps. Ils ont donc crĂ©Ă© une mini-soufflerie dans les derniers deux tiers de l’ancien coffre, pour accĂ©lĂ©rer – a l’aide de l’effet venturi - la circulation de l’air entre les lamelles du radiateur. Le profil ainsi nĂ© a Ă©tĂ© baptisĂ© „queue de canard” par les gars de l’usine. Il faut dire qu’a cause du manque de temps et de capacitĂ© la rĂ©alisation du prototype a Ă©tĂ© confiĂ©e a LĂĄszlĂł Fiel, un excellent spĂ©cialiste des matieres composites a Gödöllő.
Les autres modifications sont l’abaissement du chariot, un train avant plus petit, un carĂ©nage du nez de type „Concorde” et l’angle plus plat de la pare-brise. L’effet conjuguĂ© de ces changements a amĂ©liorĂ© de 11,2 points le coefficient aĂ©rodynamique du pendulaire, mesurĂ© en soufflerie, sans parler de l’aspect esthĂ©tique.
CĂŽtĂ© technique, il faut mentionner le chauffage du carburateur par circulation de la liquide de refroidissement des moteurs 912. La nouvelle aile de 15 m2, destinĂ©e Ă  surpasser l’iXess fera l’objet d’un article Ă  part, comme au moment du test les conditions mĂ©tĂ©orologiques ne permettaient pas de former un avis objectif.
Nous avons utilisĂ© deux machines pour le test, avec respectivement un moteur Rotax de 80 et de 100 chevaux, les deux Ă©quipĂ©es d’hĂ©lice Arplast et d’aile iXess. Le vent Ă©tait perpendiculaire au piste, de 30 km/h au sol, avec des bouffĂ©es de 40–50 km/h. Tout autour des cumulonimbus, avec des pluies par ci – par lĂ , il Ă©tait Ă©vident de ne pas quitter l’espace de l’aĂ©roport. C’est PĂ©ter Szalay qui a dĂ©collĂ© en premier en partant d’à cĂŽtĂ© du hangar, Ă  45 degrĂ©s sur la piste. Le vent et la puissance du moteur auraient permis le dĂ©collage de travers, mais dans ce cas il se serait trouvĂ© d’emblĂ©e au-dessus des vignes, ce qui est une option peu sympathique en cas d’arrĂȘt moteur. Le Jet Star montait comme s’il Ă©tait treuillĂ©. J’ai aussi roulĂ© sur la piste, chauffĂ© le moteur Ă  la tempĂ©rature prescrite de 50 °C en un temps record malgrĂ© les 15 degrĂ©s de l’air ambiant, puis mis les gaz en gardant les ouĂŻes fermĂ©es. Bien que « seulement » Ă  80 chevaux, Ă  peine vingt mĂštres ont suffi au moteur Ă  quatre cylindres pour soulever la machine. Je montais Ă  5000 tr/mn, avec le vario Ă  8. ArrivĂ© Ă  300 m QFE (altitude par rapport Ă  l’aĂ©roport) la tempĂ©rature de l’huile a grimpĂ© Ă  90 °C, mais je me suis mis en palier et accĂ©lĂ©rĂ©, ce qui a fait baisser la tempĂ©rature d’huile Ă  85 degrĂ©s. Nous avons passĂ© un quart d’heure dans l’air au-dessus de l’aĂ©roport, entre 100 et 500 m d’altitude. Le vent Ă©tait laminaire en haut, mais d’une vitesse de 60-70 km/h selon le GPS.
Le signal OIL TEMP n’a commencĂ© Ă  s’allumer sur le BrĂ€uniger qu’en montant Ă  80 km/h, au rĂ©gime maxi du moteur, et seulement aprĂšs une minute et demie ; alors j’ai ouvert les ouĂŻes et continuĂ© Ă  monter. Fini le clignotement, la tempĂ©rature de l’huile est redescendue Ă  85 degrĂ©s. Toujours avec des ouĂŻes ouvertes, j’ai remis la machine en palier, et accĂ©lĂ©rĂ© Ă  120. TempĂ©rature d’huile de 60 °C. J’ai refermĂ© les ouĂŻes et dans deux minutes, c’était 85 °C de nouveau. Ca marche, pensĂ©-je. Les conditions aĂ©rologiques brutales ne m’ont pas permis de vĂ©rifier les avantages aĂ©rodynamiques du dĂ©veloppement. On a certainement gagnĂ© quelques km/h en vitesse maxi et quelques dĂ©cilitres de carburant, mais seulement un trajet plus long pourra le prouver. Ce qui Ă©tait plus impressionnant, c’était l’absence quasi totale du phĂ©nomĂšne de prĂ©cession, Ă  tout rĂ©gime. Bien sĂ»r, en reprenant ou remettant fortement les gaz, le chariot a quand mĂȘme virĂ© un peu Ă  cĂŽtĂ©, mais Ă  grande vitesse il ne volait pas de travers mĂȘme Ă  5800 tr/mn. Le trapĂšze n’a jamais dĂ» ĂȘtre tirĂ© latĂ©ralement aprĂšs la seule et unique fois au moment du dĂ©collage. Je me suis positionnĂ© pour l’atterrissage, Ă  60 degrĂ©s sur la piste, avec moteur, puis le sol approchant, je laissais la machine s’aligner. J’ai dĂ» bien attraper le trapĂšze, mais sur le dernier mĂštre, l’air s’est lissĂ©, je me suis posĂ© doucement, en roulant seulement quelques mĂštres.
AprĂšs une bonne demie-heure d’échange d’expĂ©riences entre experts, c’était mon tour d’essayer l’autre machine de 100 chevaux ; mĂ©galomanie ou pas, elle a surpassĂ© la prĂ©cĂ©dente en taux de montĂ©e et en vitesse, tout en Ă©tant beaucoup moins bruyante. Suivaient les essais avec passager, Ă  charge maxi ; comme nous avons pensĂ©, les ailes volaient plus calmement, les efforts nĂ©cessaires au gouvernes et la vitesse maxi ont augmentĂ©. Le taux de montĂ©e maxi a diminuĂ© de presque 2 m/s, mais il a toujours restĂ© 6 m/s pour le 912, 8 m/s pour le 912S. Vu les conditions aĂ©rologiques, il ne faut pas tenir compte de la vitesse maxi atteinte, mais pour l’info: le GPS a indiquĂ© 185 km/h vent arriĂšre et 85 km/h vent de face. Pas de plein gaz, c’est vrai, et pas de trim. Au moins aile et chariot ne risquaient pas d’atterrir Ă  des moments diffĂ©rents.
PĂ©ter Szalay n’est pas d’une nature forcĂ©ment et en permanence satisfaite, mais Ă  la fin des vols, exceptionnellement on ne voyait ni mĂ©contentement, ni Ă©nervement sur son visage. Stephane KĂŒbler prĂ©fĂ©rait se taire mystĂ©rieusement. Visiblement, il ne voulait pas donner son avis, ce qui se comprend, comme c’est un français et les machines en majeure partie hongroises. A part ça, il Ă©tait censĂ© rĂ©gler les ailes iXess aux nouveaux chariots, avec une attention particuliĂšre Ă  modĂ©rer la prĂ©cession, idĂ©alement Ă  l’éliminer. Il n’a pas dĂ» mouiller sa chemise, il n’avait qu’à toucher Ă  peine les bandes Dacron Ă  velcro, limitant l’extrados et l’intrados, servant normalement au rĂ©glage des profils Air Creation. Les unitĂ©s aile-chariot volaient ensemble de maniĂšre stable et harmonique, comme si elles avait Ă©tĂ© faites exprĂšs pour.
Plus tard, on a quand mĂȘme rĂ©ussi Ă  lui arracher trois remarques :
– Les trikes Apollo sont tout Ă  fait corrects, leur niveau de puissance, de confort et de finition est absolument de premier rang. Pourquoi ils ne sont pas plus recherchĂ©s Ă  l’Ouest ? Parce qu’ils ne sont pas assez chers, et les clients ont tendance Ă  ne pas trouver sĂ©rieux les machines dont le prix reste trĂšs infĂ©rieur au prix Cosmos ou Air Creation.
– Pour parfaire l’esthĂ©tique, il faudrait abaisser le chariot, surtout le train avant devrait ĂȘtre mieux couvert ; Ă  l’arriĂšre, une jambe de train en composite, de type „cantilever” rendrait la machine encore plus jolie et renforcerait la propretĂ© aĂ©rodynamique.
– Les solutions techniques ne sont pas assez spectaculaires, pompiĂšres. Le client occidental adore les extras qui tapent dans l’oeil, les gadgets souvent inutiles d’ailleurs. Comme par exemple les tuyeaux en silicone bleue pour la liquide de refroidissement, le pot d’échappement chromĂ©, le chauffage du carburateur, les freins Ă  disque Ă©quipĂ©s d’ABS sur les trois roues. Il existe des extras intĂ©ressants, comme les sacs de voyage qui se zippent dans le carĂ©nage, ceux-ci sont par exemple trĂšs utiles comme supports de publicitĂ© et servent au pilote Ă  exhiber son identitĂ©. De plus, ce sont des babioles qui permettent au fabricant de faire son profit. Les clients occidentaux n’acceptent pas psychiquement qu’un fabricant UL gagne sur ce qu’il leur vend, mais les dĂ©tails techniques spectaculaires suffisent pour justifier Ă  leurs yeux le prix plus Ă©levĂ©, et ils sont prĂȘts Ă  gaspiller l’argent pour des gadgets plus ou moins superflus.
Ca donne Ă  rĂ©flĂ©chir, n’est-ce pas?

Texte et photos de György Szabó


 
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